Votre étude structure au juste prix et sans délais !
Un projet d'ouverture ou démolition de
- Etude à partir de 990 € TTC
- Intervention sous 10 jours
- Suivi « travaux » en option
- Garantie décennale
- Assistance et Conseils
- Votre projet et vos attentes Votre projet et vos attentes
- L'intervention et le rapport d'étude L'intervention et le rapport d'étude
- Ma demande de devis Ma demande de devis
- Questions fréquentes Questions fréquentes
Votre projet et vos attentes
Une étude de conception / exécution est nécessaire lors de travaux touchant à l'intégrité du bâti : abattre un mur porteur, supprimer une cloison semi-porteuse, ouvrir une porte, agrandir une baie, faire tomber un poteau, déposer un conduit de cheminée ou encore réaliser ou élargir l'ouverture d'un plancher, d'une trémie.
Réalisée par un ingénieur spécialisé elle définit les contours techniques de votre projet (mesures conservatoires, méthodologie de démolition, définition et dimensionnement des renforts de substitution : natures, formes, matériaux, longueurs, sections, etc.) et assure la viabilité de vos travaux.
Cette étude structure vous est demandée par votre architecte, votre maçon, votre syndic, votre propriétaire, votre assureur …
Constituée de notes de calculs, plans d'exécution et/ou schémas de principe, elle servira de guide à l'entreprise qui devisera et/ou réalisera les travaux, limitant au passage les risques d'onéreux travaux superflus ou surdimensionnés pouvant être à l'origine de malfaçons (susceptibles de générer toutes sortes de dommages : affaissements de planchers, fissurations de murs, fléchissement de poutres, infiltrations en toiture, etc.).
L'intervention et le rapport d'étude
L'étude permet de déterminer et de détailler la solution technique permettant de compenser l'ouverture ou la suppression de l'élément (murs, cloisons, planchers …) grâce à des ouvrages de substitution.
Découvrez notre fonctionnement étape par étape (cliquez-ci-dessous pour plus de détails).
La commande et les délais
A réception de votre commande (devis signé accompagné de l'acompte), nous prenons rendez-vous sans tarder afin de délivrer le rapport d'étude dans les meilleurs délais (généralement visite technique sous 10 jours ouvrés suite à la commande puis rapport d'étude sous 10 jours ouvrés suite visite - hors formule Expresse -)
La prise en main du projet
La mission commence par l'examen du projet (prise en compte des attentes et besoin du donneur d'ordre) et des pièces techniques existantes (en particulier les plans de l'ouvrage lorsqu'ils sont disponibles)
La visite des lieux
Ensuite, un déplacement sur site est nécessaire afin d'examiner :
- le bâti de façon globale : son mode constructif (type d'ouvrage, nature des matériaux, nombre de niveaux, sens de portée des planchers, type de ferraillages, etc.), ses éventuelles déficiences structurelles (faiblesses) préexistantes (affaissements, fissurations, etc.) son environnement immédiat (mitoyenneté, etc.). Lorsque cela est possible les niveaux directement inférieurs et supérieurs sont visités (ce qui implique d'obtenir l'accord préalable des voisins directes notamment lorsque l'on est en copropriété).
- l'élément concerné par le projet (le mur, la cloison, le plancher) : ses caractéristiques et contraintes (localisation, épaisseur, matériaux et ferraillages, charges appliquées, etc.). Dans certain cas, le contrôle visuel doit être complété par des sondages (soit directement dans l'élément soit à la jonction « élément / plancher » en employant des méthodes destructives (perforation, carottage ou burinage) ou non (notamment de type Ferroscan, sorte de scanner qui permet en particulier de localiser les armatures éventuellement en place).
La définition des travaux
Sur la base de ces constats et dans le respect des règles de l'art (DTU, BAEL, Eurocodes, etc.), l'ingénieur structure (béton - bois - métal) réalise une série de calculs (notamment de descentes de charges), détermine la méthode d'ouverture et dimensionne les ouvrages de substitution (ou renforts) à mettre en place (moisages, poutrelles, sommiers, poteaux, raidisseurs, chainages, linteaux et profilés type IPN - IPE, UPE, HEB etc.)
Le rapport
Ainsi, le rapport d'étude délivré (par mail aux formats PDF et/ou DWG) détaille précisément la solution permettant de compenser l'ouverture ou la suppression de l'élément (murs, cloisons, planchers …) grâce à des ouvrages de substitution. Il est accompagné de notes de calculs et est illustré au moyen de plans et/ou schémas (plans d'exécution).
Le suivi des travaux (en option)
Sur demande, après étude, notre BET peut également intervenir pour superviser et/ou vérifier la bonne exécution des travaux, c'est généralement le cas lorsque le projet est piloté par un architecte d'intérieur (et non par un architecte DPLG) ou encore lorsque les travaux sont entrepris en copropriété. On parlera alors de mission complémentaire de maitrise d'œuvre ou de contrôle externe.
Ma demande de devis
Communiquez-nous les données de votre projet ainsi que vos attentes (étude seule ou plus*) nous vous adresserons un devis adapté en retour !
*Sur demande, en parallèle de l'étude, nous pouvons également nous charger des principales autorisations éventuellement nécessaires (déclaration préalable en mairie ; montage et/ou présentation du dossier au syndic en copropriété) et bien sûr des travaux (consultation d'entreprises spécialisées et assistance à la passation des marchés et/ou suivi du chantier jusqu'à la réception) !
Pour obtenir un devis, renseignez notre questionnaire ou adressez-nous directement un mail à contact@1gsolutions.fr. 1G intervient sur l'ensemble de la région Ile-de-France
Questions fréquentes
En savoir plus sur 1G
Pourquoi choisir 1G ?
1G est un BET pluridisciplinaire (géotechnique / structure / vrd) qui bénéficie du concours de docteurs, d'ingénieurs et d'architectes, permettant ainsi de vous proposer un accompagnement partiel ou total soit d'intervenir non seulement en études techniques mais également, sur demande, en maitrise d'œuvre (autorisation administratives, suivi de chantier, etc.). 1G peut se prévaloir de plus d'un millier de références et d'une excellente notoriété grâce à des prestations d'un haut niveau de qualité (zéro sinistre / garantie décennale SMA-BTP), des tarifs compétitifs (grâce à des procédures internes rationalisées et normalisées) et des délais tenus. Enfin, 1G c'est avant tout un BET de proximité (intervention Paris – IDF) avec lequel l'échange est toujours fluide et constructif (écoute, conseils, contacts, etc.).
1G est un BET pluridisciplinaire, découvrez iciici nos autres métiers.
Comment se déroule le suivi des travaux (après étude de structure) ?
En complément de l'étude structure, une mission de suivi de projet est demandée au BET qui intervient alors pour superviser et/ou contrôler l'exécution des travaux. Cela comprend généralement :
- Réunion préparatoire avec les différents intervenants (architecte, maçon, syndic, voisins directs etc.) afin d'expliquer le déroulement des travaux et de présenter à l'entreprise les plans d'exécutions.
- Réunion de chantier avec l'entreprise afin de s'assurer que les travaux sont correctement engagés (vérification de la façon dont les murs ont été empochés, du nombre et positionnement des étais, du ferraillage des poteaux, etc.)
- Réunion de réception : lorsque les travaux sont terminés afin en particulier de vérifier la conformité avec les plans d'exécutions
L'étude structure me protège-t-elle en cas de malfaçons ?
Absolument ! En cas de malfaçon et/ou dommages, outre la propre responsabilité du BET, vous pourrez plus facilement mettre en évidence les défaillances du maçon (qui n'aurai pas respecté les préconisations) et ainsi recherché sa responsabilité.
Travaux
En quoi consistent les travaux d'ouverture ou démolition ?
Supprimer ou ouvrir un élément porteur est un ensemble d'actes techniques !
Après l'obtention des autorisations éventuellement nécessaires ; la réalisation de l'étude du BET Structure (Bureau d'Etude Technique Structure), l'état des lieux préventif, la mise en place de protections et mesures conservatoires permettant de faire face à la poussière ou encore aux vibrations … les travaux peuvent commencer !
Pour casser ou plutôt déposer un élément porteur l'entreprise utilise divers outils comme une masse, un marteau piqueur et/ou une disqueuse. Le plus souvent elle intervient par passe (en commençant par la partie supérieure).
Des renforts provisoires (étais notamment) sont mise en place afin d'assurer la stabilité de l'ouvrage en phase travaux.
Enfin, l'ouverture est compensée grâce à des éléments de substitution généralement appelés renforts qui peuvent être en métal, bois ou béton.
L'étude structure peut-elle être réalisée par mon maçon ou mon architecte ?
A priori non (sauf à prendre des risques inconsidérés) ! A moins qu'il ne soit assuré pour ce type de mission, ce qui est extrêmement rare.
Avec ou Sans étude structure, le coût des travaux de gros-œuvre est-il le même ?
L'intervention d'un BET permet de définir la juste solution de renfort en déterminant le type de matériaux adaptés, ainsi, une étude structure permet non seulement d'éviter des travaux sous-dimensionnées (donc dangereux) mais également sur dimensionnées (donc inutilement couteux).
Combien coute ce type de travaux ?
Le prix des travaux dépend de la complexité du projet, il est conditionné par de nombreux facteurs tels que :
- Le volume (largeur, hauteur et épaisseur) de l'ouverture à réaliser.
- La nature de l'élément : un mur en béton sera plus compliqué à ouvrir qu'un mur en brique creuses ou parpaing creux.
- Le type de renforts à mettre en œuvre : Un portique (structure avec poteaux-poutres) sera plus onéreux qu'un renforcement comprenant simplement un profilé de type IPN.
- La localisation des travaux : étage et moyens d'accès conditionnent un acheminement de fournitures et une évacuation de gravats plus ou moins simple.
- Les finitions (plomberie, électricité, menuiserie, platerie, peinture, etc.)
Technique
Qu'est-ce qu'un mur porteur ?
Le mur porteur assure la stabilité structurelle d'un bâtiment telle une colonne vertébrale, il a notamment pour fonction de reprendre les charges de l'ouvrage (planchers, murs d'étages supérieurs, charpentes, charges d'exploitation, etc.) et de les rediriger vers les éléments structurants de niveaux inférieurs pour atteindre les fondations.
Avec une épaisseur minimum de l'ordre de 15 cm et des matériaux résistants à la compression (en fonction de la période de construction : poutres et plâtre, pierres, briques, parpaings ou encore béton), il peut être situé en périphérie de la construction (murs de façades et pignons) comme à l'intérieur de cette dernière (murs de refend).
Par ailleurs, il ne faut pas confondre un mur porteur et un mur de contreventement, lequel permet de résister aux actions horizontales (en zone sismique notamment).
Qu'est-ce qu'une cloison ?
La cloison est une simple paroi, dont l'épaisseur moyenne de l'ordre de l'ordre de 7 à 10 cm, qui a notamment pour fonction de diviser l'espace (sans rôle structurel). Cependant, lorsqu'avec le temps un bâtiment travaille et que par exemple ses planchers s'affaissent, les cloisons sont mises en compressions. Alors, on considère la cloison comme semi-porteuse et son ouverture ou sa démolition devient comparable à celle d'un mur porteur.
Comment savoir si le mur est porteur (ou pas) ?
Plusieurs astuces existent pour reconnaître un mur porteur :
- Sa matérialisation sur un plan : un mur porteur est généralement représenté par un trait épais (ou/ou plein) tandis qu'une cloison est représentée au moyen d'un trait fin (et/ou vide).
- Son apparence (lorsqu'il n'est pas doublé) : un mur porteur est généralement constitué de matériaux consistants soit de pans de bois et plâtre, de pierres, de briques, de parpaings ou encore béton.
- Son épaisseur (hors doublage) : un mur porteur à généralement une épaisseur égale ou supérieure à 15 cm (contre une épaisseur moyenne de 7 à 10 cm pour une cloison)
- Son emplacement : un mur périmétrique (façade ou pignon) est généralement porteur (certains murs intérieurs peuvent également être porteurs)
- Ses charges : un mur porteur reprend le poids des niveaux ou éléments supérieurs (planchers, murs, charpente), cela peut être parfois visible comme en présence de poutres (non dissimilées par un faux-plafond) le plus souvent positionnée en perpendiculaire.
- Sa sonorité : Un mur porteur sonne généralement « plein », lorsque l'on tape dessus c'est un bruit sourd et profond que l'on entend lequel témoigne de la densité des matériaux employés (brique, pierre, parpaing, etc.). A contrario, une cloison sonne généralement « creux ».
Un mur ne possédant aucune des propriétés ci-dessus, peut tout de même être porteur ou semi-porteur. A titre d'exemple, un mur porteur est parfois couvert d'enduit, de doublages ou placo, d'une isolation etc. cela peut fausser son apparence, son épaisseur, sa sonorité … Ainsi, en cas de doute sur la nature d'un mur, le BET effectue des sondages.
Quels sont les différents types de sondages structurels ?
Dans le cadre de l'étude, il est parfois nécessaire de vérifier les propriétés d'un ouvrage ou éléments au moyen de sondages. Ceux-ci peuvent être :
Non-destructifs (sorte de radiographie structurelle) de manière à identifier la présence ou non d'armatures
et/ou
Destructifs (généralement une reconnaissance au moyen d'un burin, d'un perforateur ou d'une carotteuse) de manière à découvrir l'épaisseur du mur et à déterminer sa composition garce à l'analyse des poussières
Qu'est-ce qu'une IPN ?
Une IPN fait partie de la famille des profilés métalliques dans laquelle l'on trouve également les IPE, HEB, HEA, HEM, etc.
Ces différentes pièces se caractérisent en particulier par leur géométrie (épaisseur, hauteur, largeur, inclinaison, …), leur composition (métal, bois, béton) et leur résistance ; elles sont utilisées pour constituer des linteaux (poutre de soutien) suite à la création d'ouverture.
Les dimensions du linteau et ses conditions d'appui sont déterminées par le BET Structure. Le linteau peut rester apparent ou être coffré (caché par du BA13 par exemple) selon l'aspect souhaité. Selon le cas il devra bénéficier ou non de traitement ignifuge ainsi, par exemple, un linteau métallique apparent devra ainsi être protégé du feu à l'aide d'une peinture intumescent (à moins qu'il ne soit extérieur).
Dans certain cas, au regard de la charge et/ou de la nature des murs, en complément du linteau, il pourra être nécessaire de créer un jambage à l'aide de deux à quatre poutres / poteaux engravés (à la verticale) dans les murs avant d'être liaisonnés / assemblée (soudés ou boulonnés) au linteau.
Quelle est la différence entre IPN et IPE ?
L'IPN est un élément métallique (acier galvanisé, fer …), en forme de I, avec des ailes plus épaisses au centre qu'aux bords (avec une pente de 14% vers les extrémités) capable de reprendre d'importantes charges. Elle peut être utilisée à la fois comme une poutre (horizontalement) ou comme un pilier (verticalement). Ses dimensions sont codifiées (IPN 80 = 80 mm de hauteur) et normalisés, sa largeur est égale à la moitié de la hauteur de sa section (IPN 80 = largeur de 40 mm). Parfois l'on parle non pas d'IPN (I Profil Normalisé) mais d'IPE (I Profil Européen), la différence principale porte sur l'inclinaison des ailles (14% pour l'IPN contre 0% pour l'IPE)
Légal
Des autorisations administratives sont-elles nécessaires avant travaux ? Si oui, lesquelles ?
Selon le type de projet ou le contexte des autorisations peuvent être nécessaires :
- Pour des travaux intérieurs, sur un ouvrage commun, aucune autorisation administrative n'est généralement demandée,
- Pour des travaux extérieurs modifiant l'aspect du bâtiment, en façade ou pignon, (création ou modification de fenêtre, porte, baie, etc.) il est à minima nécessaire de faire une « DP » Déclaration Préalable en mairie (art. R 421-17 du code de l'urbanisme) en utilisant le Cerfa N° 13703*08 (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F17578). Le délai de traitement du dossier est de 30 jours (60 jours dans un secteur protégé) à partir du dépôt.
Si votre ouvrage est dans un secteur protégé (sauvegardé / classé) il sera parfois nécessaire de passer par le dépôt d'un PC (Permis de Construire) et/ou de travailler avec le concours des ABF (Architecte des Bâtiments de France) notamment.
En copropriété faut-il une autorisation ? Si oui, comment l'obtenir ?
Pour des travaux en copropriété votre projet est soumis à la décision et au vote des autres copropriétaires (article 25 de la loi du 10 juillet 1965), il conviendra donc de le présenter en Assemblée générale.
A cette occasion, la meilleure façon d'obtenir cet accord, c'est de monter un dossier béton !
Le point de départ est de consulter le règlement de copropriété afin de se renseigner sur les dispositions prévues pour ce type de travaux. En parallèle il est recommandé de prendre attache avec le syndic de manière à lui demander ses attentes éventuelles (lequel proposera éventuellement une mise en relation avec l'architecte de l'immeuble afin d'obtenir son avis), ce sera aussi l'occasion pour vous de collecter un maximum d'informations sur le bâti (les plans de l'existant, l'historique des travaux de gros-œuvre déjà réalisés / à venir ou encore les faiblesses structurelles connues).
Charge à vous ensuite constituer un dossier avec :
- Un plan de l'existant et du projet
- Une étude de faisabilité technique (l'étude structure)
- Le devis de l'entreprise de maçonnerie
- Le devis de l'architecte ou BET pour le suivi et/ou le contrôle des travaux
- Le devis de l'huissier pour l'état des lieux préventif des avoisinants
- Les attestations d'assurance des intervenants
Enfin, il convient de soumettre votre projet
- à l'assemblée générale ordinaire (qui se tient une fois dans l'année)
À noter : veillez à transmettre au syndic votre dossier suffisamment tôt pour que la résolution soit inscrite à l'ordre de jour et que votre dossier soit annexé à la convocation (pour que les copropriétaires puissent en prendre connaissance).
- à l'occasion d'une assemblée générale extraordinaire déclenchée à votre demande et à vos frais (comme le permet l'article 17-1 AA nouveau de la loi du 10 juillet 1965) qui pourra généralement être convoquée dans un délai de 21 jours suivant votre demande.
Si l'assemblée générale refuse votre projet, et que vous réalisez malgré tous les travaux, vous encourez des poursuites judiciaires.
Quels risques matériels sont induis par une intervention sur un élément porteur ?
Des travaux mal conçus ou mal exécutés peuvent avoir des conséquences dommageables, parfois irréversibles, quant à la solidité de l'ouvrage, le vôtre comme celui de vos voisins (dans des contextes de copropriété ou de mitoyenneté) et la sécurité de ses occupants. Les désordres se manifestent généralement par des fissures, infiltrations, affaissements, fléchissements, etc.).
C'est pourquoi il est important de faire appel à des spécialistes, BET (Bureau d'Etudes Technique) et Entreprise de maçonnerie correctement qualifiés et assurés.
De plus, si l'ouvrage a été construit il a moins de 10 ans, les travaux pourraient invalider la garantie décennale, couvrant en particulier sa stabilité et son étanchéité.
L'Etat des lieux préventif (ou contât d'huissier) avant travaux : quand et comment ?
L'état des lieux préventif ou contradictoire permet de constater, en amont de l'intervention, la présence ou l'absence de dommages ou dégâts apparents (fissures par exemple) à proximité de l'élément (mur, cloison, plancher…) concerné par les travaux. Les avoisinants comprennent notamment les étages inférieurs et supérieurs de celui où se trouve l'élément.
Ce constat, généralement étayé de photos, permet de limiter le risque de recours abusifs, de voisins notamment, pendant ou après l'ouverture qui peu scrupuleux pourraient profiter des travaux pour chercher à faire reprendre des dommages antérieurs.
Il peut également permettre de se retourner plus facilement contre le maçon au cas où des problèmes surviendraient lors de ses travaux !
Légalement, l'état des lieux peut être rédigé sous seing privé (de gré à gré), c'est à dire directement avec le syndic, le maçon, entre voisins … toutefois le concours d'un huissier est vivement recommandé.
Devis gratuit
Pourquoi choisir 1G ?
1G est un BET pluridisciplinaire (géotechnique / structure / vrd) qui bénéficie du concours de docteurs, d'ingénieurs et d'architectes, permettant ainsi de vous proposer un accompagnement partiel ou total soit d'intervenir non seulement en études techniques mais également, sur demande, en maitrise d'œuvre (autorisation administratives, suivi de chantier, etc.). 1G peut se prévaloir de plus d'un millier de références et d'une excellente notoriété grâce à des prestations d'un haut niveau de qualité (zéro sinistre / garantie décennale SMA-BTP), des tarifs compétitifs (grâce à des procédures internes rationalisées et normalisées) et des délais tenus. Enfin, 1G c'est avant tout un BET de proximité (intervention Paris – IDF) avec lequel l'échange est toujours fluide et constructif (écoute, conseils, contacts, etc.).
1G est un BET pluridisciplinaire, découvrez iciici nos autres métiers.
Comment se déroule le suivi des travaux (après étude de structure) ?
En complément de l'étude structure, une mission de suivi de projet est demandée au BET qui intervient alors pour superviser et/ou contrôler l'exécution des travaux. Cela comprend généralement :
- Réunion préparatoire avec les différents intervenants (architecte, maçon, syndic, voisins directs etc.) afin d'expliquer le déroulement des travaux et de présenter à l'entreprise les plans d'exécutions.
- Réunion de chantier avec l'entreprise afin de s'assurer que les travaux sont correctement engagés (vérification de la façon dont les murs ont été empochés, du nombre et positionnement des étais, du ferraillage des poteaux, etc.)
- Réunion de réception : lorsque les travaux sont terminés afin en particulier de vérifier la conformité avec les plans d'exécutions
L'étude structure me protège-t-elle en cas de malfaçons ?
Absolument ! En cas de malfaçon et/ou dommages, outre la propre responsabilité du BET, vous pourrez plus facilement mettre en évidence les défaillances du maçon (qui n'aurai pas respecté les préconisations) et ainsi recherché sa responsabilité.
En quoi consistent les travaux d'ouverture ou démolition ?
Supprimer ou ouvrir un élément porteur est un ensemble d'actes techniques !
Après l'obtention des autorisations éventuellement nécessaires ; la réalisation de l'étude du BET Structure (Bureau d'Etude Technique Structure), l'état des lieux préventif, la mise en place de protections et mesures conservatoires permettant de faire face à la poussière ou encore aux vibrations … les travaux peuvent commencer !
Pour casser ou plutôt déposer un élément porteur l'entreprise utilise divers outils comme une masse, un marteau piqueur et/ou une disqueuse. Le plus souvent elle intervient par passe (en commençant par la partie supérieure).
Des renforts provisoires (étais notamment) sont mise en place afin d'assurer la stabilité de l'ouvrage en phase travaux.
Enfin, l'ouverture est compensée grâce à des éléments de substitution généralement appelés renforts qui peuvent être en métal, bois ou béton.
L'étude structure peut-elle être réalisée par mon maçon ou mon architecte ?
A priori non (sauf à prendre des risques inconsidérés) ! A moins qu'il ne soit assuré pour ce type de mission, ce qui est extrêmement rare.
Avec ou Sans étude structure, le coût des travaux de gros-œuvre est-il le même ?
L'intervention d'un BET permet de définir la juste solution de renfort en déterminant le type de matériaux adaptés, ainsi, une étude structure permet non seulement d'éviter des travaux sous-dimensionnées (donc dangereux) mais également sur dimensionnées (donc inutilement couteux).
Combien coute ce type de travaux ?
Le prix des travaux dépend de la complexité du projet, il est conditionné par de nombreux facteurs tels que :
- Le volume (largeur, hauteur et épaisseur) de l'ouverture à réaliser.
- La nature de l'élément : un mur en béton sera plus compliqué à ouvrir qu'un mur en brique creuses ou parpaing creux.
- Le type de renforts à mettre en œuvre : Un portique (structure avec poteaux-poutres) sera plus onéreux qu'un renforcement comprenant simplement un profilé de type IPN.
- La localisation des travaux : étage et moyens d'accès conditionnent un acheminement de fournitures et une évacuation de gravats plus ou moins simple.
- Les finitions (plomberie, électricité, menuiserie, platerie, peinture, etc.)
Technique
Qu'est-ce qu'un mur porteur ?
Le mur porteur assure la stabilité structurelle d'un bâtiment telle une colonne vertébrale, il a notamment pour fonction de reprendre les charges de l'ouvrage (planchers, murs d'étages supérieurs, charpentes, charges d'exploitation, etc.) et de les rediriger vers les éléments structurants de niveaux inférieurs pour atteindre les fondations.
Avec une épaisseur minimum de l'ordre de 15 cm et des matériaux résistants à la compression (en fonction de la période de construction : poutres et plâtre, pierres, briques, parpaings ou encore béton), il peut être situé en périphérie de la construction (murs de façades et pignons) comme à l'intérieur de cette dernière (murs de refend).
Par ailleurs, il ne faut pas confondre un mur porteur et un mur de contreventement, lequel permet de résister aux actions horizontales (en zone sismique notamment).
Qu'est-ce qu'une cloison ?
La cloison est une simple paroi, dont l'épaisseur moyenne de l'ordre de l'ordre de 7 à 10 cm, qui a notamment pour fonction de diviser l'espace (sans rôle structurel). Cependant, lorsqu'avec le temps un bâtiment travaille et que par exemple ses planchers s'affaissent, les cloisons sont mises en compressions. Alors, on considère la cloison comme semi-porteuse et son ouverture ou sa démolition devient comparable à celle d'un mur porteur.
Comment savoir si le mur est porteur (ou pas) ?
Plusieurs astuces existent pour reconnaître un mur porteur :
- Sa matérialisation sur un plan : un mur porteur est généralement représenté par un trait épais (ou/ou plein) tandis qu'une cloison est représentée au moyen d'un trait fin (et/ou vide).
- Son apparence (lorsqu'il n'est pas doublé) : un mur porteur est généralement constitué de matériaux consistants soit de pans de bois et plâtre, de pierres, de briques, de parpaings ou encore béton.
- Son épaisseur (hors doublage) : un mur porteur à généralement une épaisseur égale ou supérieure à 15 cm (contre une épaisseur moyenne de 7 à 10 cm pour une cloison)
- Son emplacement : un mur périmétrique (façade ou pignon) est généralement porteur (certains murs intérieurs peuvent également être porteurs)
- Ses charges : un mur porteur reprend le poids des niveaux ou éléments supérieurs (planchers, murs, charpente), cela peut être parfois visible comme en présence de poutres (non dissimilées par un faux-plafond) le plus souvent positionnée en perpendiculaire.
- Sa sonorité : Un mur porteur sonne généralement « plein », lorsque l'on tape dessus c'est un bruit sourd et profond que l'on entend lequel témoigne de la densité des matériaux employés (brique, pierre, parpaing, etc.). A contrario, une cloison sonne généralement « creux ».
Un mur ne possédant aucune des propriétés ci-dessus, peut tout de même être porteur ou semi-porteur. A titre d'exemple, un mur porteur est parfois couvert d'enduit, de doublages ou placo, d'une isolation etc. cela peut fausser son apparence, son épaisseur, sa sonorité … Ainsi, en cas de doute sur la nature d'un mur, le BET effectue des sondages.
Quels sont les différents types de sondages structurels ?
Dans le cadre de l'étude, il est parfois nécessaire de vérifier les propriétés d'un ouvrage ou éléments au moyen de sondages. Ceux-ci peuvent être :
Non-destructifs (sorte de radiographie structurelle) de manière à identifier la présence ou non d'armatures
et/ou
Destructifs (généralement une reconnaissance au moyen d'un burin, d'un perforateur ou d'une carotteuse) de manière à découvrir l'épaisseur du mur et à déterminer sa composition garce à l'analyse des poussières
Qu'est-ce qu'une IPN ?
Une IPN fait partie de la famille des profilés métalliques dans laquelle l'on trouve également les IPE, HEB, HEA, HEM, etc.
Ces différentes pièces se caractérisent en particulier par leur géométrie (épaisseur, hauteur, largeur, inclinaison, …), leur composition (métal, bois, béton) et leur résistance ; elles sont utilisées pour constituer des linteaux (poutre de soutien) suite à la création d'ouverture.
Les dimensions du linteau et ses conditions d'appui sont déterminées par le BET Structure. Le linteau peut rester apparent ou être coffré (caché par du BA13 par exemple) selon l'aspect souhaité. Selon le cas il devra bénéficier ou non de traitement ignifuge ainsi, par exemple, un linteau métallique apparent devra ainsi être protégé du feu à l'aide d'une peinture intumescent (à moins qu'il ne soit extérieur).
Dans certain cas, au regard de la charge et/ou de la nature des murs, en complément du linteau, il pourra être nécessaire de créer un jambage à l'aide de deux à quatre poutres / poteaux engravés (à la verticale) dans les murs avant d'être liaisonnés / assemblée (soudés ou boulonnés) au linteau.
Quelle est la différence entre IPN et IPE ?
L'IPN est un élément métallique (acier galvanisé, fer …), en forme de I, avec des ailes plus épaisses au centre qu'aux bords (avec une pente de 14% vers les extrémités) capable de reprendre d'importantes charges. Elle peut être utilisée à la fois comme une poutre (horizontalement) ou comme un pilier (verticalement). Ses dimensions sont codifiées (IPN 80 = 80 mm de hauteur) et normalisés, sa largeur est égale à la moitié de la hauteur de sa section (IPN 80 = largeur de 40 mm). Parfois l'on parle non pas d'IPN (I Profil Normalisé) mais d'IPE (I Profil Européen), la différence principale porte sur l'inclinaison des ailles (14% pour l'IPN contre 0% pour l'IPE)
Légal
Des autorisations administratives sont-elles nécessaires avant travaux ? Si oui, lesquelles ?
Selon le type de projet ou le contexte des autorisations peuvent être nécessaires :
- Pour des travaux intérieurs, sur un ouvrage commun, aucune autorisation administrative n'est généralement demandée,
- Pour des travaux extérieurs modifiant l'aspect du bâtiment, en façade ou pignon, (création ou modification de fenêtre, porte, baie, etc.) il est à minima nécessaire de faire une « DP » Déclaration Préalable en mairie (art. R 421-17 du code de l'urbanisme) en utilisant le Cerfa N° 13703*08 (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F17578). Le délai de traitement du dossier est de 30 jours (60 jours dans un secteur protégé) à partir du dépôt.
Si votre ouvrage est dans un secteur protégé (sauvegardé / classé) il sera parfois nécessaire de passer par le dépôt d'un PC (Permis de Construire) et/ou de travailler avec le concours des ABF (Architecte des Bâtiments de France) notamment.
En copropriété faut-il une autorisation ? Si oui, comment l'obtenir ?
Pour des travaux en copropriété votre projet est soumis à la décision et au vote des autres copropriétaires (article 25 de la loi du 10 juillet 1965), il conviendra donc de le présenter en Assemblée générale.
A cette occasion, la meilleure façon d'obtenir cet accord, c'est de monter un dossier béton !
Le point de départ est de consulter le règlement de copropriété afin de se renseigner sur les dispositions prévues pour ce type de travaux. En parallèle il est recommandé de prendre attache avec le syndic de manière à lui demander ses attentes éventuelles (lequel proposera éventuellement une mise en relation avec l'architecte de l'immeuble afin d'obtenir son avis), ce sera aussi l'occasion pour vous de collecter un maximum d'informations sur le bâti (les plans de l'existant, l'historique des travaux de gros-œuvre déjà réalisés / à venir ou encore les faiblesses structurelles connues).
Charge à vous ensuite constituer un dossier avec :
- Un plan de l'existant et du projet
- Une étude de faisabilité technique (l'étude structure)
- Le devis de l'entreprise de maçonnerie
- Le devis de l'architecte ou BET pour le suivi et/ou le contrôle des travaux
- Le devis de l'huissier pour l'état des lieux préventif des avoisinants
- Les attestations d'assurance des intervenants
Enfin, il convient de soumettre votre projet
- à l'assemblée générale ordinaire (qui se tient une fois dans l'année)
À noter : veillez à transmettre au syndic votre dossier suffisamment tôt pour que la résolution soit inscrite à l'ordre de jour et que votre dossier soit annexé à la convocation (pour que les copropriétaires puissent en prendre connaissance).
- à l'occasion d'une assemblée générale extraordinaire déclenchée à votre demande et à vos frais (comme le permet l'article 17-1 AA nouveau de la loi du 10 juillet 1965) qui pourra généralement être convoquée dans un délai de 21 jours suivant votre demande.
Si l'assemblée générale refuse votre projet, et que vous réalisez malgré tous les travaux, vous encourez des poursuites judiciaires.
Quels risques matériels sont induis par une intervention sur un élément porteur ?
Des travaux mal conçus ou mal exécutés peuvent avoir des conséquences dommageables, parfois irréversibles, quant à la solidité de l'ouvrage, le vôtre comme celui de vos voisins (dans des contextes de copropriété ou de mitoyenneté) et la sécurité de ses occupants. Les désordres se manifestent généralement par des fissures, infiltrations, affaissements, fléchissements, etc.).
C'est pourquoi il est important de faire appel à des spécialistes, BET (Bureau d'Etudes Technique) et Entreprise de maçonnerie correctement qualifiés et assurés.
De plus, si l'ouvrage a été construit il a moins de 10 ans, les travaux pourraient invalider la garantie décennale, couvrant en particulier sa stabilité et son étanchéité.
L'Etat des lieux préventif (ou contât d'huissier) avant travaux : quand et comment ?
L'état des lieux préventif ou contradictoire permet de constater, en amont de l'intervention, la présence ou l'absence de dommages ou dégâts apparents (fissures par exemple) à proximité de l'élément (mur, cloison, plancher…) concerné par les travaux. Les avoisinants comprennent notamment les étages inférieurs et supérieurs de celui où se trouve l'élément.
Ce constat, généralement étayé de photos, permet de limiter le risque de recours abusifs, de voisins notamment, pendant ou après l'ouverture qui peu scrupuleux pourraient profiter des travaux pour chercher à faire reprendre des dommages antérieurs.
Il peut également permettre de se retourner plus facilement contre le maçon au cas où des problèmes surviendraient lors de ses travaux !
Légalement, l'état des lieux peut être rédigé sous seing privé (de gré à gré), c'est à dire directement avec le syndic, le maçon, entre voisins … toutefois le concours d'un huissier est vivement recommandé.
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Qu'est-ce qu'un mur porteur ?
Le mur porteur assure la stabilité structurelle d'un bâtiment telle une colonne vertébrale, il a notamment pour fonction de reprendre les charges de l'ouvrage (planchers, murs d'étages supérieurs, charpentes, charges d'exploitation, etc.) et de les rediriger vers les éléments structurants de niveaux inférieurs pour atteindre les fondations.
Avec une épaisseur minimum de l'ordre de 15 cm et des matériaux résistants à la compression (en fonction de la période de construction : poutres et plâtre, pierres, briques, parpaings ou encore béton), il peut être situé en périphérie de la construction (murs de façades et pignons) comme à l'intérieur de cette dernière (murs de refend).
Par ailleurs, il ne faut pas confondre un mur porteur et un mur de contreventement, lequel permet de résister aux actions horizontales (en zone sismique notamment).
Qu'est-ce qu'une cloison ?
La cloison est une simple paroi, dont l'épaisseur moyenne de l'ordre de l'ordre de 7 à 10 cm, qui a notamment pour fonction de diviser l'espace (sans rôle structurel). Cependant, lorsqu'avec le temps un bâtiment travaille et que par exemple ses planchers s'affaissent, les cloisons sont mises en compressions. Alors, on considère la cloison comme semi-porteuse et son ouverture ou sa démolition devient comparable à celle d'un mur porteur.
Comment savoir si le mur est porteur (ou pas) ?
Plusieurs astuces existent pour reconnaître un mur porteur :
- Sa matérialisation sur un plan : un mur porteur est généralement représenté par un trait épais (ou/ou plein) tandis qu'une cloison est représentée au moyen d'un trait fin (et/ou vide).
- Son apparence (lorsqu'il n'est pas doublé) : un mur porteur est généralement constitué de matériaux consistants soit de pans de bois et plâtre, de pierres, de briques, de parpaings ou encore béton.
- Son épaisseur (hors doublage) : un mur porteur à généralement une épaisseur égale ou supérieure à 15 cm (contre une épaisseur moyenne de 7 à 10 cm pour une cloison)
- Son emplacement : un mur périmétrique (façade ou pignon) est généralement porteur (certains murs intérieurs peuvent également être porteurs)
- Ses charges : un mur porteur reprend le poids des niveaux ou éléments supérieurs (planchers, murs, charpente), cela peut être parfois visible comme en présence de poutres (non dissimilées par un faux-plafond) le plus souvent positionnée en perpendiculaire.
- Sa sonorité : Un mur porteur sonne généralement « plein », lorsque l'on tape dessus c'est un bruit sourd et profond que l'on entend lequel témoigne de la densité des matériaux employés (brique, pierre, parpaing, etc.). A contrario, une cloison sonne généralement « creux ».
Un mur ne possédant aucune des propriétés ci-dessus, peut tout de même être porteur ou semi-porteur. A titre d'exemple, un mur porteur est parfois couvert d'enduit, de doublages ou placo, d'une isolation etc. cela peut fausser son apparence, son épaisseur, sa sonorité … Ainsi, en cas de doute sur la nature d'un mur, le BET effectue des sondages.
Quels sont les différents types de sondages structurels ?
Dans le cadre de l'étude, il est parfois nécessaire de vérifier les propriétés d'un ouvrage ou éléments au moyen de sondages. Ceux-ci peuvent être : Non-destructifs (sorte de radiographie structurelle) de manière à identifier la présence ou non d'armatures
et/ou
Destructifs (généralement une reconnaissance au moyen d'un burin, d'un perforateur ou d'une carotteuse) de manière à découvrir l'épaisseur du mur et à déterminer sa composition garce à l'analyse des poussières
Qu'est-ce qu'une IPN ?
Une IPN fait partie de la famille des profilés métalliques dans laquelle l'on trouve également les IPE, HEB, HEA, HEM, etc.
Ces différentes pièces se caractérisent en particulier par leur géométrie (épaisseur, hauteur, largeur, inclinaison, …), leur composition (métal, bois, béton) et leur résistance ; elles sont utilisées pour constituer des linteaux (poutre de soutien) suite à la création d'ouverture.
Les dimensions du linteau et ses conditions d'appui sont déterminées par le BET Structure. Le linteau peut rester apparent ou être coffré (caché par du BA13 par exemple) selon l'aspect souhaité. Selon le cas il devra bénéficier ou non de traitement ignifuge ainsi, par exemple, un linteau métallique apparent devra ainsi être protégé du feu à l'aide d'une peinture intumescent (à moins qu'il ne soit extérieur).
Dans certain cas, au regard de la charge et/ou de la nature des murs, en complément du linteau, il pourra être nécessaire de créer un jambage à l'aide de deux à quatre poutres / poteaux engravés (à la verticale) dans les murs avant d'être liaisonnés / assemblée (soudés ou boulonnés) au linteau.
Quelle est la différence entre IPN et IPE ?
L'IPN est un élément métallique (acier galvanisé, fer …), en forme de I, avec des ailes plus épaisses au centre qu'aux bords (avec une pente de 14% vers les extrémités) capable de reprendre d'importantes charges. Elle peut être utilisée à la fois comme une poutre (horizontalement) ou comme un pilier (verticalement). Ses dimensions sont codifiées (IPN 80 = 80 mm de hauteur) et normalisés, sa largeur est égale à la moitié de la hauteur de sa section (IPN 80 = largeur de 40 mm). Parfois l'on parle non pas d'IPN (I Profil Normalisé) mais d'IPE (I Profil Européen), la différence principale porte sur l'inclinaison des ailles (14% pour l'IPN contre 0% pour l'IPE)
Des autorisations administratives sont-elles nécessaires avant travaux ? Si oui, lesquelles ?
Selon le type de projet ou le contexte des autorisations peuvent être nécessaires :
- Pour des travaux intérieurs, sur un ouvrage commun, aucune autorisation administrative n'est généralement demandée,
- Pour des travaux extérieurs modifiant l'aspect du bâtiment, en façade ou pignon, (création ou modification de fenêtre, porte, baie, etc.) il est à minima nécessaire de faire une « DP » Déclaration Préalable en mairie (art. R 421-17 du code de l'urbanisme) en utilisant le Cerfa N° 13703*08 (https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F17578). Le délai de traitement du dossier est de 30 jours (60 jours dans un secteur protégé) à partir du dépôt.
Si votre ouvrage est dans un secteur protégé (sauvegardé / classé) il sera parfois nécessaire de passer par le dépôt d'un PC (Permis de Construire) et/ou de travailler avec le concours des ABF (Architecte des Bâtiments de France) notamment.
En copropriété faut-il une autorisation ? Si oui, comment l'obtenir ?
Pour des travaux en copropriété votre projet est soumis à la décision et au vote des autres copropriétaires (article 25 de la loi du 10 juillet 1965), il conviendra donc de le présenter en Assemblée générale.
A cette occasion, la meilleure façon d'obtenir cet accord, c'est de monter un dossier béton !
Le point de départ est de consulter le règlement de copropriété afin de se renseigner sur les dispositions prévues pour ce type de travaux. En parallèle il est recommandé de prendre attache avec le syndic de manière à lui demander ses attentes éventuelles (lequel proposera éventuellement une mise en relation avec l'architecte de l'immeuble afin d'obtenir son avis), ce sera aussi l'occasion pour vous de collecter un maximum d'informations sur le bâti (les plans de l'existant, l'historique des travaux de gros-œuvre déjà réalisés / à venir ou encore les faiblesses structurelles connues).
Charge à vous ensuite constituer un dossier avec :
- Un plan de l'existant et du projet
- Une étude de faisabilité technique (l'étude structure)
- Le devis de l'entreprise de maçonnerie
- Le devis de l'architecte ou BET pour le suivi et/ou le contrôle des travaux
- Le devis de l'huissier pour l'état des lieux préventif des avoisinants
- Les attestations d'assurance des intervenants
Enfin, il convient de soumettre votre projet
- à l'assemblée générale ordinaire (qui se tient une fois dans l'année) À noter : veillez à transmettre au syndic votre dossier suffisamment tôt pour que la résolution soit inscrite à l'ordre de jour et que votre dossier soit annexé à la convocation (pour que les copropriétaires puissent en prendre connaissance).
- à l'occasion d'une assemblée générale extraordinaire déclenchée à votre demande et à vos frais (comme le permet l'article 17-1 AA nouveau de la loi du 10 juillet 1965) qui pourra généralement être convoquée dans un délai de 21 jours suivant votre demande. Si l'assemblée générale refuse votre projet, et que vous réalisez malgré tous les travaux, vous encourez des poursuites judiciaires.
Quels risques matériels sont induis par une intervention sur un élément porteur ?
Des travaux mal conçus ou mal exécutés peuvent avoir des conséquences dommageables, parfois irréversibles, quant à la solidité de l'ouvrage, le vôtre comme celui de vos voisins (dans des contextes de copropriété ou de mitoyenneté) et la sécurité de ses occupants. Les désordres se manifestent généralement par des fissures, infiltrations, affaissements, fléchissements, etc.).
C'est pourquoi il est important de faire appel à des spécialistes, BET (Bureau d'Etudes Technique) et Entreprise de maçonnerie correctement qualifiés et assurés.
De plus, si l'ouvrage a été construit il a moins de 10 ans, les travaux pourraient invalider la garantie décennale, couvrant en particulier sa stabilité et son étanchéité.
L'Etat des lieux préventif (ou contât d'huissier) avant travaux : quand et comment ?
L'état des lieux préventif ou contradictoire permet de constater, en amont de l'intervention, la présence ou l'absence de dommages ou dégâts apparents (fissures par exemple) à proximité de l'élément (mur, cloison, plancher…) concerné par les travaux. Les avoisinants comprennent notamment les étages inférieurs et supérieurs de celui où se trouve l'élément.
Ce constat, généralement étayé de photos, permet de limiter le risque de recours abusifs, de voisins notamment, pendant ou après l'ouverture qui peu scrupuleux pourraient profiter des travaux pour chercher à faire reprendre des dommages antérieurs.
Il peut également permettre de se retourner plus facilement contre le maçon au cas où des problèmes surviendraient lors de ses travaux !
Légalement, l'état des lieux peut être rédigé sous seing privé (de gré à gré), c'est à dire directement avec le syndic, le maçon, entre voisins … toutefois le concours d'un huissier est vivement recommandé.
1G est affilié CINOV, bénéficie de qualifications / certifications OPQIBI et ECOVADIS,
ainsi que d'une couverture assurantielle (responsabilité civile et décennale) de SMA-BTP.